La Corrida, C’est de l’Art, C’est Légal

Nous nous y attendions, nous ne sommes pas naifs au point de croire que la France du jour au lendemain se réveillerait Anti-Taurine. Mais je l’avoue et même si javais pulbié dans des commentaires sur Facebook que les Sages du Conseil Constitutionnel n’auraient pas le courage de statuer autrement que de manière technique, j’ai eu une gueule de bois psycho-somatique en prenant connaissance de leur verdict qui m’avait été envoyé par sms.

Alors que le Pérou vient d’interdire la Corrida, suivant ainsi d’autres pays comme la Belgique, Les Pays-Bas, la Catalogne …

Non, les politiques ne sortent pas grandis de leur Amour pour la mort en direct. La France a pris acte et pas mal de Français se souviendront ..

Des Articles sur le sujet :

Un excellent article de  Gerard Charollois -Convention Vie et Nature  

La Torture est Leur Culture 

La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que tout acte de cruauté à l’encontre d’un être sensible dégrade et disqualifie celui qui s’y adonne.

La corrida, fausse tradition ne remontant en ce pays qu’au second empire, révèle que la barbarie sanguinaire vicie encore des individus qui jouiissent de
voir torturer un animal dans des conditions abjectes.

La loi Française réprimant expressément les actes de cruauté à l’encontre des animaux prévoit une dérogation spécifique pour ce qu’elle appelle hypocritement
les courses de taureaux et les combats de coqs, dans les localités où existe une tradition ininterrompue.

Le Conseil constitutionnel, composé de membres désignés par le président de la république, le président de l’assemblée nationale et le président du sénat,
déclare, dans une décision du 21 septembre 2012, que la dérogation à la prohibition des actes de cruauté est conforme à la constitution. Cette décision juridique était plus que prévisible. L’essentiel, le scandaleux, l’ignoble résident ailleurs.

Une majorité de contemporains souhaite l’abolition de la torture tauromachique, spectacle d’essence fasciste portant exaltation de la mort. Or, une part importante d’une classe politique décalée, prisonnière des lobbies, porteuse d’une vision archaïque de la société, marquée par la pleutrerie dans tous les domaines, soutient ouvertement ou passivement les loisirs et spectacles dont les animaux sont les victimes.

Un actuel ministre, invoquant des origines Catalanes, exprime, comme beaucoup d’autres politiciens, son goût pour l’agonie publique d’un taureau perforé,
oubliant que la Catalogne vient d’abolir le jeu Franquiste des arènes.

Français, votre classe politique est pitoyable en s’abstenant d’abolir sans délai, le spectacle de sang!

comment devant tant de médiocrité, d’arriération éthique, d’inconsistance de caractère s’étonner de votre morosité et de votre scepticisme désabusé.
Ces politiques, qui méprisent le vivant et insultent la sensibilité,loin de servir le socialisme, la république ou la patrie, poursuivent leur plan de carrière, sans qu’aucune conviction ne les habite.

S’ils avaient une conscience, rien qu’un peu d’élévation morale, ils ressentiraient ce qu’énonçait Victor HUGO: torturer un taureau, c’est torturer une
conscience. Ces personnages évanescents ne sauraient s’émouvoir devant la souffrance des bêtes. Pour beaucoup d’entre eux, la torture leur tient lieu de culture.

La corrida, crime contre le coeur et la raison, disparaîtra avec eux, pour que vienne enfin le vrai changement, celui qui réconciliera l’arbre, l’animal
et l’homme. En attendant, nous vivons dans un pays de barbarie

Le Blog Catalogne Selon Margarida brosse avec humour et hargne son ressenti intérieur pour Madame la Ministre Déléguee au Handicap, Marie-Arlette Carlotti.

Au moment où le Pérou vient d’interdire la corrida lire… les sages du conseil constitutionnel ont décidé qu’en France la corrida  pouvait continuer. Dire que je suis déçue par la décision des vieilles badernes du Conseil Constitutionnel est faible, par contre je ne suis pas surprise.

 Non, je ne suis pas surprise que la France, ce pays arrogant qui se prétend le phare de l’Art et de la culture dans le monde tolère sur son sol un acte de barbarie que de nombreux pays traditionnellement taurins suppriment, au nom de la culture et de la civilisation.

 Ironique et pathétique que dans ce gouvernement comme dans l’autre se trouvent des ministres passionnés de corrida. Manuel Valls, le ministre catalan qui a honte de ses origines est un aficionado acharné ! On peut être assuré qu’il a mis toute la puissance que lui octroient ses fonctions actuelles au service de la corrida et qu’il recevra les félicitations de ses collègues du gouvernement !  

 Quelle amertume de constater que dès qu’il s’agit de protection animale les gouvernements, de droite et de gauche, roulent sur les mêmes rails !  

 Le site de l’Alliance AntiCorrida l’association Nîmoise de lutte contre la corrida fondée par Claire Starozinzki, explique très clairement les faits lire… et donne les noms et les commentaires (sic!) de ces politiques de gauche qui « aiment » la corrida.

 Pour ma part, parmi ces politiques « aficionados » ce n’est pas Manuel Valls qui me révolte le plus, mais Marie-Arlette Carlotti, la ministre des handicapés. Pour aimer la corrida il faut avoir la sensibilité d’une huître et l’empathie d’une moule ! Or, Marie-Arlette Carlotti a déclaré qu’elle n’avait plus aucune culpabilité à aimer la corrida, pas besoin d’un dessin pour comprendre que ce mollusque en jupon ne fera pas grand-chose pour améliorer le sort des personnes handicapées.

En France, la seule véritable « tradition ininterrompue » c’est l’hypocrisie, la lâcheté, la langue de bois, la frilosité, la malhonnêteté et la bêtise de ses politiciens et de ses magistrats dès qu’on leur demande de défendre les animaux.

Pour nous, qui n’avons pas honte de défendre la cause animale, la lutte continue jusqu’à ce que la France entre enfin, culturellement et artistiquement, dans le XXIe siècle !

 Ci-dessous la liste des membres du Conseil Constitutionnel, lecture indispensable pour comprendre comment de soi-disant sages ont pu prendre une décision aussi stupide et d’un autre temps !

  • Jean-Louis DEBRÉ, nommé par le Président de la République en février 2007

Affiche et Article de Margarida :

Que peut-on attendre, nous handicapés, de la ministre déléguée aux handicapés Marie-Arlette CARLOTTI qui aime la corrida et ose cette déclaration ubuesque dans le journal « La Provence » : Au début j’avais peur. Mes amis m’y ont amenée. Quand ça vous prend, ça ne vous lâche plus. Maintenant, c’est sans culpabilité. Et le journaliste de conclure en ironisant que « La cruauté de l’arène politique l’aura probablement préparée à ce spectacle sanglant. »

Au début elle avait peur ?! Peur de quoi exactement ?

« Quand ça vous prend ça ne vous lâche plus » Elle parle de quoi là ? Du plaisir sadique, de la jubilation malsaine, du voyeurisme infect qui fait courir aux arènes ceux qui refoulent leurs pires penchants sous la croûte fragile de l’éducation ?

Qu’est-ce qu’une femme qui n’a aucune empathie, aucune pitié, aucune compassion pour un animal prisonnier d’un lieu clos, qu’on torture cruellement en lui plantant des banderilles, en le poignardant à coups de piques avant qu’un homme déguisé en marionnette ne s’amuse à le faire courir en agitant un drap rouge devant son museau ensanglanté pour finalement l’achever, avec plus ou moins d’adresse, d’un coup d’épée entre les épaules, qu’est-ce qu’une telle femme peut comprendre à la souffrance des handicapés ?  

Qu’est-ce qu’une femme qui s’excite sans pudeur, des heures durant, devant de pauvres taureaux martyrisés et tourmentés qui vomissent le sang par la gueule et les naseaux, avant de s’écrouler sur eux-mêmes au comble de la douleur, peut comprendre à la détresse de ceux et celles dont elle est chargée d’améliorer le sort ?

Une telle femme n’a aucune des qualités humaines et humanistes nécessaires pour assumer une fonction qui fait appel à des sentiments qu’elle est à l’évidence incapable de ressentir et par voie de conséquence de comprendre !

  Après avoir nommé un aficionado au poste de ministre de l’Intérieur en la personne de Manuel Valls, voilà que nous découvrons, anéantis, que ce nouveau gouvernement a une autre aficionada dans ses rangs !

Combien sont-ils au final ? Il suffit de se rendre sur le site de Claire Starozinzki fondatrice de l’ALLIANCE ANTICORRIDA pour le découvrir lire…

Est-il raisonnable après avoir lu ce que nous dit l’ALLIANCE ANTICORRIDA d’espérer que le gouvernement Hollande supprimera la corrida de la liste du Patrimoine Culturel Français ?

Est-il raisonnable d’espérer que le gouvernement Hollande supprimera l’Alinéa 7 sans lequel les corridas seraient interdites en France ?

 Est-il raisonnable d’espérer que le gouvernement Hollande fera interdire les corridas en France, mais qu’il s’attachera également à légiférer pour que la Loi soit plus sévère envers les tortionnaires d’animaux et pour que les juges appliquent la Loi sans aucune indulgence ?

Est-ce que le gouvernement Hollande prendra jamais en compte qu’il y a en France des millions d’animaux qui souffrent non seulement dans les arènes, mais aussi dans des laboratoires de recherche, dans des fermes, dans des cirques, dans des abattoirs, dans des élevages et que toutes ces souffrances sont perpétrées à seule fin de satisfaire des exigences bassement mercantiles ?

Il y a peu d’espoir quand on lit la réponse sans courage que fait François Hollande interrogé sur la corrida ! Tout au plus peut-on subodorrer que lui ne l’aime pas… et encore !?

  Il y a 30 ans les socialistes rigolaient de ceux qu’on appelait d’un ton méprisant « les écolos » ! Aujourd’hui il n’y a pas un seul socialiste ou politicien de gauche qui osera se moquer ouvertement des défenseurs de l’environnement, non par morale citoyenne mais par peur de perdre des électeurs ! Il est bon de rappeler à ces opportunistes que tous ceux qui défendent l’environnement se sentent également concernés par le sort des animaux et désirent que tout soit fait pour l’améliorer ! cqfd

  Il est honteux que Marie-Arlette CARLOTTI ministre d’un gouvernement de gauche déclare par voie de presse qu’elle aime les corridas « sans culpabilité » ce qui laisse entendre qu’en réalité elle a toujours aimé les corridas mais qu’hypocritement elle avait honte de l’avouer. Cette femme, qui avait honte à juste titre de son mauvais penchant et semble fière de s’être libérée de cette saine réaction, devrait changer non seulement de poste au gouvernement mais aussi d’amis, puisque ce sont ses « amis » qui l’ont convaincue qu’il n’y avait aucun mal à aller voir non pas UNE mais DES corridas !

  Doit-on attendre quelque chose de bon d’un gouvernement qui affiche son manque de compassion envers la souffrance des animaux ? Comment croire que les hommes et les femmes qui le composent ne sont pas aussi indifférents à la souffrance des êtres humains ?

Il n’y a que 3 mois que François HOLLANDE est au Pouvoir, il est encore temps pour lui de changer de cap et réparer ses erreurs de « casting » en nommant des ministres qui ont de l’empathie pour ceux qui souffrent et non des hommes et des femmes dévorés d’ambition, on a eu notre dose de cette race-là pendant 5 ans !

  A la vérité quand on lit le compte-rendu du site de l’Alliance AntiCorrida peu d’espoir nous est permis. Pourtant, la sagesse populaire dit que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Hollande, Ayrault, leurs amis socialistes et autres ont 5 ans pour nous prouver qu’ils ne sont pas à ranger définitivement dans la catégorie des gens bornés et têtus jusqu’à l’imbécillité.

  Il y en a déjà un en la personne de Michel MOLY le maire PS de COLLIOURE qui, après avoir commis l’erreur de réhabiliter les corridas dans sa célèbre petite ville balnéaire, a fait le choix intelligent de les supprimer. Cette année, tous les responsables de Collioure mais aussi et surtout le public, se félicitaient que la fête de St Vincent, redevenue une « festa major * » et non plus une « féria », ait retrouvé l’esprit familial de jadis. A la célèbre fête de Collioure, les familles n’ont plus à craindre de tomber sur des groupes de taurins avinés à l’extrême comme on l’a vu à Béziers où un jeune de 19 ans avait 7 gr d’alcool dans le sang ( !) Lire …  ni à supporter toutes les violences et dégradations qui accompagnent ces beuveries ignobles et font fuir les honnêtes gens et les familles avec enfants !  A Collioure les beuveries qui sont la marque d’une bonne féria ont disparues et sont remplacées par des jeux nautiques, un Flasmob auquel le maire a participé, des représentations culturelles, des spectacles de rue, des grillades sympathiques et familiales dans une ambiance conviviale.

Alors, plutôt que de terminer sur un anathème contre les ministres aficionados je terminerai en disant un grand BRAVO à Michel MOLY, précurseur d’une décision que les responsables des villes et villages taurins finiront par prendre tôt ou tard, car ce choix préfigure l’avenir alors que les sanglantes corridas et les beuveries obcènes qui les accompagnent sont déjà le passé.

  Je vous invite à féliciter Michel MOLY directement sur son espaceFaceBook sans vous laisser arrêter par la photo de corrida publié par un internaute qui n’a pas encore dû réaliser que Collioure n’était plus ville taurine … vos commentaires le feront savoir alors n’hésitez pas ! En ce qui me concerne j’ai déjà déposé mon com’ !

Le Communiqué du  CRAC 

Corrida, Le Conseil Constitutionnel Botte En Touche 

Communiqué des associations CRAC Europe et Droits Des Animaux suite à la décision du Conseil Constitutionnel

Les « Sages » de la rue Montpensier, en rejetant la QPC déposée par les associations Crac Europe et Droits des Animaux, ont eu bien de la peine à cacher une démarche juridiquement mal assumée.

En « Considérant que, selon les associations requérantes, en prévoyant pour les courses de taureaux une exception à la répression pénale instituée par le premier alinéa de l’article 521-1 du code pénal, les dispositions du septième alinéa de ce même article portent atteinte au principe d’égalité devant la loi », les juges constitutionnels éludent la question majeure de la clarté de la loi, qu’ils traiteront à peine, en la reléguant au détour d’une phrase :

« s’il appartient aux juridictions compétentes d’apprécier les situations de fait répondant à la tradition locale ininterrompue, cette notion, qui ne revêt pas un caractère équivoque, est suffisamment précise pour garantir contre le risque d’arbitraire ».

En concluant que « il résulte de ce qui précède que le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité doit être rejeté », le Conseil n’a pas osé tiré clairement les conséquences de ce qu’il affirme quelques lignes plus haut. Car comment affirmer sans craindre la critique que la notion de tradition locale ininterrompue est une notion claire, quand on sait qu’elle conduit des tribunaux à permettre des corridas après 70 ans d’interruption (Alès) ?

Cette décision, derrière laquelle semblent se dessiner des préoccupations débordant le strict champ de l’analyse juridique, n’est cependant qu’une étape dans la lutte contre la corrida, qui ne cessera que lorsque la compassion l’aura emporté sur la cruauté.

Jean-Pierre Garrigues pour le Crac Europe
David Chauvet pour Droits des Animaux

Le riposte sensée du Collectif des Vétérinaires pour l’Abolition de la Corrida

Pour le Conseil Constitutionnel, l’Exception est la Règle 

Ainsi, les neuf « Sages » du Palais Royal ont décidé qu’une exception territoriale à un article du Code pénal était conforme à la Constitution.

Pour rappel, l’article 521-1 du Code pénal, du chapitre « Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux », énonce :

« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende. »

Et l’alinéa 7 introduit l’exception suivante :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. »

Petit survol historique. Si les premières corridas eurent lieu en France en 1853, elles ne se sont vraiment implantées qu’à partir des années 1880. Mais ceci en contrevenant sans vergogne à la loi du 2 juillet 1850 dite loi Grammont, et malgré les circulaires ministérielles rappelant l’interdiction (1884, 1886, 1891), malgré l’intervention de la maréchaussée et de l’armée en 1895, avec expulsions de toreros, et malgré les arrêts de la Cour de Cassation (février 1895, octobre 1895, novembre 1899), pour s’en tenir à la fin du 19ème siècle.

Ce n’est qu’à partir de 1951 (loi du 24 avril) que la corrida fut tolérée là où existait une tradition… illégale ! L’alinéa 7 est l’héritier de cette exception à la loi pénale.

En bref, il était demandé au Conseil Constitutionnel de statuer sur le caractère constitutionnel d’un alinéa du Code pénal :

– entérinant une pratique restée délibérément illégale des années 1880 jusqu’à la moitié du XXe siècle.

– en instituant une exception territoriale unique en son genre.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la constitutionnalité de cet alinéa 7 paraissait poser problème, puisque le préambule de la Constitution renvoie à la Déclaration des droits de l’Homme de 1789, dont l’article VI précise que la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse », et que l’article 1er de la Constitution précise lui-même que « La France est une République indivisible [qui] assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens »

Mais le Conseil Constitutionnel vient de décider que de problème, il n’y avait point. Circulez, y a rien à voir !

Nous nous garderons bien, en bons républicains, d’oser remettre en cause cette décision, même si on cherche en vain dans le 5e considérant un argument autre qu’une pétition de principe.

Nous irons même plus loin : cette bénédiction des Sages du Palais Royal ouvre la porte à des initiatives législatives originales. En effet, pourquoi ne pas solliciter d’autres immunités pénales en faveur des pratiques illégales, dès lors qu’elles sont peu ou prou implantées, dans certaines zones urbaines ou péri-urbaines, dans certaines communes, ou dans certains départements ?… Une aubaine pour les mafieux, les bandes, les délinquants, les trafiquants, les magouilleurs, les prévaricateurs, les prédateurs, les déprédateurs, les provocateurs, les belliqueux… 

Des exemples ? En voici quelques uns (à chacun de se faire une idée des possibles localisations de ces exceptions…)

Article 222-37

« Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de dix ans d’emprisonnement et de 7500000 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa : 

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables au trafic de stupéfiants lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée.

Article 225-4-1

[…]« La traite des êtres humains est punie de sept ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa : 

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables en matière de prostitution forcée ou de travail clandestin d’immigrés lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 225-5

« Le proxénétisme est puni de sept ans d’emprisonnement et de 150000 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables en matière de proxénétisme par la contrainte lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 225-13

« Le fait d’obtenir d’une personne, dont la vulnérabilité ou l’état de dépendance sont apparents ou connus de l’auteur, la fourniture de services non rétribués ou en échange d’une rétribution manifestement sans rapport avec l’importance du travail accompli est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 150 000 Euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux sociétés employant des travailleurs immigrés en situation irrégulière lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 312-6

« L’extorsion en bande organisée est punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 150000 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables au racket organisé lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 322-1

« La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende […] »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables au vandalisme des biens publics ou privés lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 432-11

« Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public, ou investie d’un mandat électif public, de solliciter ou d’agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour elle-même ou pour autrui […] »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables à la corruption et au trafic d’influence lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 432-12

« Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables à la prise illégale d’intérêt lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 433-5

[…]« Lorsqu’il est adressé à une personne chargée d’une mission de service public et que les faits ont été commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende. »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux paroles et gestes outrageants envers les enseignants lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Article 433-3

[…]« Est punie des mêmes peines la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’un agent d’un exploitant de réseau de transport public de voyageurs, d’un enseignant ou de tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire ou de toute autre personne chargée d’une mission de service public ainsi que d’un professionnel de santé […] »

Ajoutons un alinéa :

« Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux menaces et actes d’intimidations envers les agents de transport, les enseignants ou les professionnels de santé lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. »

Puisque même en matière pénale, il est conforme à la Constitution que le droit se soumette aux faits, allons-y gaiement !

Le CRAC ainsi que toutes les associations qui se sont jointes au grand mouvement anti-Corrida continueront la lutte pour obtenir l’interdiction de la Corrida. Cela prendra encore du temps certes, mais ce n’est pas parce que les afficionados ricanent et se frottent les mains, tout heureux qu’ils sont de pouvoir maintenant exécuter des animaux à mort dans leurs arènes-rouge-sang, et ce en toute impunité, que nous devons baisser les bras. L’Histoire nous a montré que toutes les luttes pour faire de notre monde un monde meilleur pour les humains et les non-humains ont couté beaucoup de larmes, de désespoirs, de condamnations injustes. Souvenons nous des gladiateurs dans les arènes, des esclaves qui il n’y a pas si longtemps étaient traités des sous-hommes, de nos aïeulles qui selon les scientiques-et-l’Eglise-bien-pensantes n’étaient pas dotées d’âmes .. Que de chemin parcouru et que de pierres encore sur notre route.

Il est important de faire savoir aux Députés qui ont signé la charte anti-Corrida que nous les soutenons, surtout aux députées qui vont bientot déposer un projet de Loi pour obtenir l’abolition de la Corrida. Là encore, au vu de la pression des Ministres de notre gouvernement actuel, nous pouvons imaginer que ce Projet de Loi passera à la trappe tout comme il le faut l’an dernier, sous l’ancien gouvernement tout autant composé d’Amoureux de la Corrida. Au moins eux avaient eu la décense de ne plus s’afficher dans les arènes …

Quel exemple pour notre jeunesse, cette jeunesse qui apprend l’Art de Tuer dans les écoles de Tauromachie (subventionnées par les contribuables!!), quelle image de la France dans le monde entier ..

Avec tout ça, je vais encore me faire mal voir.. mais ce n’est pas à mon âge que je me soumettrai aux pressions des personnes qui inondent ma boite mail de messages pour me convaincre que 1) La Tauromachie est un bel art .. tuer, un art, je me demande ce que Léonard de Vinci en dirait  ?? 2) Je ne sais pas ce que je rate en refusant de manger les animaux… j’en mangeais beaucoup étant jeune, la culture-de-la-bonne-bouffe qu’on m’imposait. Je fais partie de ces Vegans (végétaLiens) senior dont la passion pour la cuisine végétaLienne est indécrottable. Bien sur, les milliers de gens qui militent pour la Protection Animale mangent des animaux. Soit parce qu’ils n’on pas encore eu le déclic ni fait le lient entre leur nourriture et les animaux qu’ils veulent protéger, soit parce qu’ils trouvent trop dur de cuisiner autrement. Mais ça, c’est un autre débat..  entre les Protecteurs des Animaux (Animal Welfare) et les Défenseurs des Animaux ( Animal Rights, qui sont Vegans pour la plupart, tout au moins dans les pays Anglo-Saxons).

Quel rapport entre le VégétaLisme et la Corrida me demandent de nombreuses personnes. Tout est lié : l’acte de tuer puis de manger les animaux. Depuis peu les taureaux tués dans les arènes sont dépecés pour fournir des viandes de taureaux aux Restos du Coeur. Quand on nourrit une population avec des cadavres d’animaux alors qu’il suffirait de réadapter les colis alimentaires et de montrer aux personnes qui ont faim comment se nourrir à moindre coût, sans viandes animales.. TROP dur !!! Bien sur c’est plus facile de se donner bonne conscience en trainant le cadavre d’un taureau par une corde pour montrer la bravoure du pisseu madador et ensuite de le découper pour qu’il finisse dans les assiettes des pauvres.  A vomir..